Felton Post – Décembre 2022

Décembre 2022

Novembre, aussi appelé le mois de la littéracie financière, est derrière nous. Le temps des Fêtes frappe à nos portes, et, comme la fin d’année approche à grands pas, l’heure des bilans a sonné. 2022 a été une année riche en émotions, teintée de montagnes russes financières, et, sur une note plus personnelle, j’ai dû surmonter mes propres montages russes — c’est en 2022 que j’ai dû dire adieu à mon père. On n’est jamais préparés à la perte d’un être cher, mais, sans entrer dans les détails, vivre avec les conséquences d’un testament qui n’est pas parfaitement fignolé ou qui n’est plus à jour ajoute un degré de complexité au deuil, une épreuve assez difficile en soi. Donc, en ce temps de bilan, voyons voir la manière dont on peut simplifier son testament, mais, surtout, la vie de tous ceux que nous laisserons derrière nous.

À la une

Réviser son testament… 

La première question à se poser est la suivante : est-il rédigé de façon simple et précise? Évitez le plus possible les legs particuliers, c’est-à-dire le legs d’un bien précis à une personne précise, et limitez-vous à ce qui est le plus important. Un legs particulier peut déséquilibrer et mettre en désavantage un patrimoine; il faut donc faire très attention, surtout s’il n’est plus d’actualité. Ce qui m’amène à la deuxième question à se poser : est-il encore à jour? En règle générale, on conseille de revoir son testament sur une base régulière, soit environ tous les cinq ans, surtout lorsque surviennent des changements de vie, comme l’achat d’une maison ou la naissance d’un enfant. Profitez de cette période pour consulter votre conseiller financier, votre comptable, votre fiscaliste et même votre avocat, le cas échéant. Au même titre, communiquez avec les gens que vous aimeriez avoir comme liquidateurs. Il est essentiel de les en aviser.

Légende urbaine

Êtes-vous trop assuré?

En général, ce n’est pas qu’on est trop assuré, mais plutôt qu’on est mal assuré. On n’hésite jamais à protéger ses biens, sa voiture et sa maison; on va même jusqu’à payer une protection prolongée pour un cellulaire. Mais, quand vient le temps de parler d’assurance vie, et, par le fait même, de notre famille, on devient soudainement plus économe et on hésite.

L’assurance vie, c’est pourtant un outil essentiel qui permet de protéger nos proches, et ce, à un moindre coût (surtout si on est relativement jeune et en santé).

Mais comment calculer le montant d’une assurance vie? Et bien, il faut considérer son style de vie dans son ensemble (maison, chalet, voiture, endettement, enfants) et déterminer son coût de vie actuel. L’idée est d’avoir assez d’argent pour conserver 70 % du style de vie qu’on avait lorsque les deux conjoints étaient encore ensemble (et en vie).

Lorsqu’on est en couple et qu’on a des enfants, il est utile de concevoir la cellule familiale comme une entreprise, que j’aime bien baptiser « Nous inc. ». On veut donc s’assurer que, advenant le décès d’un des membres de cette entreprise, nos assurances allègent le fardeau financier de la famille, afin qu’elle puisse continuer à fonctionner avec le moins de difficultés que possible. C’est à ça que ça sert, une assurance vie.

Le saviez-vous?

Un compte conjoint, c’est utile!

On suggère fortement aux couples de gérer les dépenses usuelles avec un compte bancaire conjoint et une carte de crédit conjointe. L’utilisation de comptes conjoints simplifie énormément la gestion des dépenses et permet aux deux personnes de suivre les finances familiales et les paiements comme l’hypothèque, les assurances, l’Internet, etc. Bien que l’on croie bon d’avoir un compte conjoint, assurez-vous auprès des institutions pertinentes que les deux conjoints sont signataires ou mandataires et qu’ils ont tous deux le pouvoir d’apporter des changements.

Pourquoi, tout ça? Voyez-vous, les comptes conjoints peuvent s’avérer facilitateurs en cas de séparation ou de décès (désolé, je reviens avec ça!). Le conjoint survivant est en mesure d’obtenir des renseignements le cas échéant, et, bonne nouvelle, le ministre Simon Jolin-Barrette a apporté des modifications que nous attendions depuis longtemps, le 7 décembre dernier. Désormais, la Loi sur la remise des dépôts d’argent aux cotitulaires d’un compte qui sont des conjoints ou des ex-conjoints oblige les institutions financières à remettre au conjoint survivant la part du solde du compte qui lui revient. La Loi prévoit un partage du solde à parts égales, à moins qu’une déclaration prévoyant un autre partage ait été faite avant le décès auprès de l’institution financière pertinente. Cette nouvelle loi s’applique tant aux nouveaux comptes qu’aux comptes existants. Donc, le conjoint survivant conserve l’accès à sa part de l’argent du couple sans avoir à se préoccuper du gel temporaire des fonds dans leur entièreté ou avoir à entreprendre des démarches qui peuvent perdurer plusieurs mois avant qu’on ne puisse même toucher un seul sou qui nous appartenait depuis le début. Bref, le compte conjoint devient un outil fort utile dans une vie de couple bien gérée! Pour de plus amples détails, nous vous invitons à lire le communiqué du Gouvernement du Québec.

Coup de coeur

Êtes-vous un migrateur (un snowbird, comme on dit!), ou rêvez-vous d’en devenir un? Vous êtes en train de préparer vos bagages pour troquer le froid contre le soleil et les palmiers? Vous pourriez être considérés comme des voyageurs saisonniers, et, récemment, Industrielle Alliance a publié une lettre contenant des renseignements très intéressants, à connaître avant de mettre le cap vers le Sud. Pour partir l’esprit en paix, voici une petite lecture prévacances.

https://www.fundex.com/uploads/Newsletter/Cequelesvoyageurssaisonniersdevraientsavoir.pdf

Météo financière

Personne n’aime penser à la mort d’un proche (ou à la sienne!), mais, une fois tous vos papiers en ordre, vous pourrez profiter de votre famille, de l’hiver et du temps des Fêtes qui approche. Fartez vos skis, aiguisez vos patins et sortez vos combines. Bon temps des Fêtes à vous tous!

 

 

La présente infolettre a été rédigée par Patrick Felton, qui est un représentant en épargne collective inscrit auprès d’Investia Services Financiers Inc. Ce document ne constitue pas une publication officielle d’Investia Services Financiers Inc. Les opinions (y compris les recommandations) exposées dans cet article n’appartiennent qu’à l’auteur; elles ne sont pas nécessairement endossées par Investia Services Financiers Inc.